D’année en année, les problèmes d’incapacités de plusieurs aînés québécois les contraignent à réévaluer leur environnement. Deux possibilités s’offrent alors à eux, adapter leur environnement ou le quitter pour trouver un autre domicile qui répondra mieux à leurs besoins. Vieillir chez soi comporte certains avantages tels que vivre dans une demeure empreinte de souvenirs, posséder une connaissance des lieux qui peut faciliter la routine quotidienne et conserver le pouvoir d’être indépendant permettant une certaine liberté de choisir son mode de vie (Haak et coll., 2007). Toutefois, demeurer chez soi peut comporter également certains inconvénients tels qu’être forcés d’adapter leur environnement intérieur à leur nouvelle condition physique, devoir faire face à diverses complications de leur environnement physique extérieur lorsqu’il faut effectuer diverses tâches (sortir les poubelles, prendre le courrier, etc.) ou accéder à certains services (pharmacie, épiceries, etc.). Peut s’ajouter à cela le fait de vivre de l’isolement par manque de réseau social ou par confinement à cause de l’inaccessibilité des ressources de leur environnement. L’adaptation du domicile peut parfois s’avérer problématique, onéreuse et, dans plusieurs cas, impossible à réaliser malgré le nombre d’études portant sur l’adaptabilité des espaces chez les personnes âgées. Le présent article vise donc à mettre en évidence les avantages et les inconvénients de vivre chez soi. Il présente aussi des recherches sur des pistes de solution envisageables afin d’améliorer la qualité de vie des personnes âgées. (Fonte: tratto dall'articolo)